Incubateur
Depuis 2021, la maison de production structure abrite un incubateur qui accompagne et conseille des jeunes autrice.eur.s et créatrice.eur.s contemporain.es dans la production de leurs projets artistiques.
structure production offre à ces jeunes créatrice.eur.s formation, conseil et financement. structure est un label incubateur de jeunes créatrice.eur.s contemporains.e.s.
Le dispositif de structure incubateur recouvre plusieurs aspects :
- contribution à la mise à disposition d’espaces, d’outils, de liens, de financements autour des premiers projets
- conseil sur les différentes phases de montage d’une production
- accompagnement au montage financier et à la recherche de partenaires et de subventions
- identification de lieux de diffusion et de lieux partenaires
- aide à la structuration des équipes
Attention cette plateforme n’est pas destinée à recevoir les candidatures merci
Kenza Berrada / Paradis Plage (une vie comme dans du miel)

Générique
Texte et mise en scène : Kenza Berrada
Collaboration à l’écriture : Hippolyte Lykavieris
Dramaturgie : Raphaël Chevènement
Avec : Fatma Ben Saidane, Amira Chebli, Ali Esmili, Sophia Hadi, Farida Ouchani (distribution en cours)
Création sonore : Kinda Hassan
Création vidéo : Maud Neve
Scénographie : Florian Sanson
Lumière et régie générale : Pierre Daubigny
Costumes : Judith Deluze
Mouvement : Annabelle Chambon et Cédric Charron
Direction de production : Pauline Roussille
Administration de production : Sabine Aznar
Production structure production_incubateur
Coproduction TNS – Théâtre National de Strasbourg, saison Méditerranée 2026 de l’Institut Français, Les Rencontres à l’échelle – B/P, T2G Théâtre de Gennevilliers Centre Dramatique National, Institut Français du Maroc, Fonds de dotation Porosus
Accueil en résidence Les Rencontres à l’échelle – B/P, T2G Théâtre de Gennevilliers-Centre Dramatique National et Institut Français de Casablanca, Le Point Éphémère, Théâtre Silvia Monfort, La Maison des Métallos pour le festival Fragments
Avec le soutien du JTN
création en français, arabe marocain & classique le 22 septembre 2026 au Théâtre National de Strasbourg
Note d’intention
« Tout s’est passé comme dans du miel ». Voilà ce qu’affirme Dada à la fin de sa vie. Dada c’est l’employée de maison qui a travaillé au service de ma famille depuis l’âge de onze ans. De la poussière à la cuisine en passant par l’éducation des enfants, Dada est tantôt nourrice, tantôt confidente, mais aussi servante, cuisinière et garante de la transmission des traditions. Elle apprend aux filles de la famille à servir, aux hommes à être servis. Dada est leur mère ou presque. L’ordre, la maniaquerie, les bonnes manières, tout ça c’est elle. Lorsque j’ai demandé quel était son nom de famille, personne n’a su me répondre. Tout ce que nous savons d’elle, c’est qu’une femme est allée la chercher dans sa campagne pour l’amener chez mes arrières grands-parents comme domestique à Fès. Ma mère disait “c’est comme ma mère”, mais même enfant, je voyais bien que non. Dada ne s’assoit jamais avec nous à table. Elle choisit toujours une chaise à l’écart plutôt que la banquette du salon. Elle découle d’un temps où les familles de notables avaient des esclaves. Ce temps n’est plus, mais la servitude a survécu sous une autre forme : d’une certaine façon, elle est intériorisée par Dada elle-même, qui affirme qu’elle a l’impression que c’est elle qui a accouché de ma mère et de ses frères et sœurs. Elle dit en parlant d’eux : “égorgez-moi mais ne me séparez pas de mes enfants”. Tout part d’elle, et de son histoire qui est celle d’une enfance volée, et de la vie qui s’ensuit, vouée au culte du Swab, les “bonnes manières”. Le monde où vit Dada, qu’elle subit et qu’elle perpétue, est un monde venu de loin. Un monde où il y a les choses qu’il faut faire, et celle qu’il ne faut pas faire. Ou plus exactement taire. A tout prix. Lorsque Dada meurt de façon subite, c’est la fin de ce monde dans lequel la bienséance l’emporte sur la vérité. Des dizaines d’années de silence chargent l’air et les corps. C’est ce que je vais tenter de mettre en scène. De retour au pays, Soeur, qui vit à l’étranger, s’apprête à mettre en scène et présenter à Casablanca «La Vengeance de Tamar», pièce de Tirso de Molina dans laquelle Tamar, fille du Roi David, est violée par son frère Amnon. La mise en résonance entre les deux va nous permettre d’explorer les répercussions visibles et invisibles d’un inceste entre un frère et sa sœur. K. Berrada
Biographie Kenza Berrada
Kenza Berrada est née et a grandi à Rabat, avant de s’installer à Paris à l’âge de 17 ans. Elle obtient un master en Littérature à la Sorbonne. En parallèle, elle se forme au métier d’actrice et de performeuse aux cours Simon et Florent, au Laboratoire de formation au théâtre physique, à l’école Jacques Lecoq et auprès de la danseuse contemporaine Elsa Wolliatson.
Kenza Berrada s’intéresse déjà à la question des frontières
et des corps fantasmés en écrivant sur l’histoire de la ville
de Tanger. Elle participe en tant qu’artiste à Agora, biennale d’architecture à Rabat-Salé sur le thème de l’entre deux.
C’est à la biennale d’architecture de Venise qu’elle commence réellement une recherche et un travail sur les mythes érotiques en lien avec le contexte géographique.
Elle monte avec un groupe d’acteurs le Collectif Nash, mêlant écriture de plateau et textes d’auteurs.
Au cinéma et à la télévision, elle joue sous la direction de Laila Marrakchi (Le Bureau des Légendes, Saison 2, 2016), et Samuel Shapira (Damocles, 2015). Au théâtre, elle collabore avec Estelle Larrivaz (Blackbird de David Harrower, 2018) ; le Collectif Nash (Communauté imaginée, 2018) ou Silvia Costa (La Tentation de saint Antoine de Gustave Flaubert, 2019).
Elle travaille également en tant qu’assistante à la mise en scène avec Alexander Zeldin, associé au Théâtre National de Londres, sur des questions de politique intime.
Son premier spectacle, Boujloud, l’homme aux peaux écrit mis en scène et interprété par elle-même a été créé en 2022 et est actuellement en tournée.
Vanilla / Olga Mouak
L’Histoire et l’évolution de nos sociétés ont un impact sur le rapport qu’entretient chaque être humain à son désir et à sa propre intimité. L’imaginaire collectif pèse sur nos corps et agit sur nos fantasmes. La culture, la religion, la politique, l’économie, sont autant d’éléments qui viennent se déposer dans nos esprits et dicter notre rapport à la chair.
Dans Vanilla, quatre femmes de nationalités et de cultures différentes se rassemblent autour de la question suivante : Quand il s’agit de sexe, peut-on parler de norme ?
Elles se sont écrit pendant des mois, ont partagé leurs observations, se sont fait part de leurs interrogations, de leurs doutes, ont dévoilé des parts précieuses d’elles-mêmes. Vanilla est la somme de leurs intimités amenées à la scène.
Création 15 octobre 2021 au Festival au Focus Jeune Théâtre Européen de Chalon-sur-Saône.
Le spectacle a été présenté dans le cadre de l’édition 2021 du SUPERFLASH de Point Éphémère.
générique
Écriture et mise en scène collective dirigée par Olga Mouak,
Avec
Btissame Bourrich, Olga Mouak, Tamara Saade & Kyoko Takenaka
Spectacle en français, anglais, flamand, arabe et japonais.
Assistanat à la mise en scène
Fatou Malsert
Composition musicale
Claire Rolain & Sam Persson
Création et régie lumière
Estelle Jalinie
Production
Compagnie BIDDEN ZINGEN DANSEN
Coproduction
structure production
Dans la ville quelque part / Clémentine Baert et Aurélie Mestres
Note d’intention
Dans la ville quelque part est un spectacle pluridisciplinaire, une performance vocale, physique et musicale à deux voix qui explore les méandres de la mémoire d’une femme qui tente de se reconstruire. Cette femme plane au-dessus d’une artère d’une grande ville et se remémore son histoire d’amour. On comprend au fur à mesure que la Terre a en réalité explosé et que son corps tourne en satellite autour d’un fragment de notre planète.
La pièce débute dans une ville, lieu de la modernité et se termine dans un monde onirique sur un débris de terre. Telle une métaphore de sa mémoire fragmentée, elle cherche à recoller les morceaux de cette relation en s’appuyant sur des moments, des gestes et des sons.
Création mai 2024 au festival Châteauvallon scène nationale.
générique
Avec Clémentine Baert et Aurélie Mestres
Texte et mise en scène
Clémentine Baert
Composition
Aurélie Mestres
Création sonore
Vanessa Court
Création lumière
Philippe Gladieux
Chorégraphie
Salomé Genès
Dramaturgie
Yann Richard
Designer
Christophe Dubois
Chargée de production
Romane Roussel
Production
A&P
coproduction
Scène nationale de Châteauvallon-le Liberté, structure production
Avec le soutien du T2G Centre dramatique national de Gennevilliers, Ménagerie de verre dans le cadre de l’accueil de la compagnie en Studiolab, Montévidéo (Marseille) accueil en résidence et du 104 dans le cadre de la résidence d’essai.